Paris, c'est fini...

Avouez, vous en avez marre de Paris! Mais que voulez-vous, je ne suis pas allée aux sports d'hiver, moi! Je voyage dans mes rêves et dans mes souvenirs...

C'est le dernier jour,

après vendredi, samedi, puis dimanche

Lundi :

Retour à la gare du Nord, Hélène prend le train le matin,  son examen est prévu l’après midi. Je dépose donc ma valise à la consigne de la gare pour pouvoir profiter encore de cette journée.

Je continue seule ma découverte du nord Ouest parisien. J’ai repéré à la Madeleine la Pinacothèque (traduction : boite à images).

Deux expos de peintures m’occupent quelques heures :

-L’Hermitage, la naissance du musée impérial : les Romanov, tsars collectionneurs.

-La naissance du musée impérial des Beaux Arts à Budapest : les Esterhazy, princes collectionneurs.

Les collections permanentes de ce jeune musée privé, inaugurées en janvier 2011, méritent aussi le détour : elles sont présentées de façon déroutante, non pas par genre ou par artiste, mais par thème ; curieux de voir côte à côte une toile du XVIe, un Picasso et une œuvre moderne.

Puis un petit tour dans le luxe, rue royale, rue du faubourg st honoré, et enfin la célèbre place Vendôme. Sa colonne majestueuse, ses bijoutiers, son Ritz et ses asiatiques qui se font photographier devant. Mais c’est froid, trop grand, trop nu, à mon humble avis bien sûr…..

Je reprends le métro pour un quartier moins chic, mais qui commence à être aussi prisé par les grandes enseignes de luxe. Rue de sèvres, où siège le « Bon Marché », qui n’a de bon marché que le nom, tout y est aussi cher qu’au printemps. Les mêmes enseignes de luxe, mais 2 atouts majeurs :

-la Grande Epicerie, pour moi qui aime cuisiner, on y trouve de tout, des ingrédients de tous les pays, à profusion. C’est cher mais tentant. Je dois me restreindre car en train et dans le métro, j’ai peur d’être miss catastrophes. Alors ce sera chocolat valhrona, divers curry, un mélange pour fallafels, des colorants en poudre. J’aurais du en prendre plus, j’adore ce genre de magasin, c’est pourquoi je ne rentrerai jamais dans les vêtements de luxe taille 34-36 !!!!!!!!

-les escaliers, une merveille. Comme un enfant, je les monte et les descends. Rien à voir avec des escalators, un régal pour les yeux. Dire que ce magasin date de 1852, que sa structure en métal a été créée par Gustave Eiffel lui-même, qu’il a inspiré Zola dans « au bonheur des dames », que j’ai maintenant envie de relire. Et ses verrières, de toute beauté ! Bien sur, il a été rénové, mais a gardé tout son charme.

Je me mets même à rêver, devant l’exposition temporaire Dior, au dernier étage feutré de ce temple du luxe.

Mais il faut retourner sur terre, et après une dernière flânerie autour de la gare du Nord, devant les boutiques de mariages du boulevard Magenta, il est temps de rejoindre mon petit coin tranquille à la campagne.

J’ai écrit ces lignes en 2011 pour garder de précieux souvenirs,

Moments privilégiés entre mère et fille.

Gag, l’examen d’Hélène a été annulé, le prof en a décidé ainsi le jour même. On aurait pu finir ce week- end ensemble, finalement.

J'espère vous avoir donné des idées pour vos prochaines virées à Paris!