Une balade de charme à Paris, la Petite Alsace et la Petite Russie
Aujourd'hui, je vous emmène dans le XIIIème arrondissement de Paris, où l'on trouve encore quelques endroits charmants où il fait bon vivre.
Je vous ai déjà montré ICI les dessins de Miss Tic à la Butte aux cailles où j'ai séjourné en mai. Non loin de là, se cache un quartier très attachant et pittoresque, la Petite Alsace.
Ce lotissement construit en 1912 par l'architecte Jean Walter, est composé d'une trentaine de petites maisons à colombages dans le style alsacien. La variété des matériaux (brique, colombages, enduits)les toits (à double pente ou à croupe) apporte beaucoup de charme à l’ensemble. Les maisons étaient des logements sociaux, conçus pour abriter les familles nombreuses de 12 personnes de cet arrondissement ouvrier! Les usines y étaient nombreuses à l'époque.
J'ai eu la chance de tomber sur un sympathique habitant de cette cité, qui a accepté de me laisser entrer, car l'accès est protégé par un digicode.
L'entrée se trouve au 10 de la rue Daviel, où quelques maisons à colombages bleus tranchent avec les petits immeubles quelconques autour.
La consigne est de ne pas dépasser les boites aux lettres, pour respecter l'intimité des habitants.
Quel luxe, cette verdure et ce calme en plein Paris!
Tout au fond, à la ligne du ciel, vous voyez ces maisons blanches, aux toits pointus bordés de boiseries bleu clair. Ce sont les maisons d'une autre rue insolite, fermée au public, la Petite Russie. L'entrée se fait au 22 rue Barrault ; derrière la porte, un escalier puis une rue étroite bordée d'un côté de maisonnettes identiques alignées et une vue plongeante sur la Petite Alsace et sa verdure.
Comme je n'ai pas eu la chance d'y entrer, j'ai pris la photo suivante sur internet ICI
La terrasse commune qui distribue la dizaine de maisonnettes est un lieu de verdure, qui accueille salons de jardin, parasols, plantes et fleurs, dans une ambiance qui rappelle les bords de mer, et les petites maisons de plage.
La Petite Russie a été construite aussi en 1912 pour une compagnie de taxis, qui souhaitait y héberger ses employés, d’origine russe pour la plupart. Si les pavillons sont construits en hauteur, c’est qu’ils étaient à l’origine au-dessus du garage dans lequel les conducteurs rangeaient leur taxi.
Deux petits coins bien cachés, qui ne sont sans doute plus habités par des ouvriers!
Dans un Paris que j'aime découvrir, loin des clichés et de la foule, et que je partage avec vous....