Vietnam, Chau Doc
A notre arrivée à Chau Doc, nous avons faim, il est plus de midi et nous nous sommes levés tôt pour visiter les marchés.
Il faut dire que nous avons très bien mangé au Vietnam. Une nourriture copieuse et variée, on nous amène toujours plusieurs plats de viandes et poissons, du riz, des légumes...Aussi chacun peut piocher ce qui lui plait.
En dessert, presque toujours des fruits, à moins d'aimer le riz gluant!.
Le matin, les hotels proposent un petit déjeuner européen mais si le coeur nous en dit, c'est possible de manger local, comme de la soupe avec des morceaux de légumes, de viande et des nouilles.
Mais ce midi, c'est du crocodile!!! Dans l'assiette, ça ne se voit pas mais j'ai un peu le coeur serré après les avoir admirés "en vrai"...
On embarque à nouveau à bord de barques à moteur, pour aller visiter les villages flottants des pêcheurs qui élèvent des poissons «Bassa» sous leurs habitations lacustres.
Ces poissons d’élevage, que nous appelons «pangas», seraient nourris avec une farine de poissons (cadavres de poissons broyés et déshydratés) son de riz, vitamines, résidus de soja d’Amérique, manioc, et sans doute antibiotiques et hormones…
Je vous en ai déjà parlé à la fin de ce billet ICI
Voici ces fermes piscicoles, maisons flottantes, assez spacieuses, environ 4 mètres sur 7 ou 8, qui appartiennent à une classe moyenne vietnamienne. Sous leur plancher, d'immenses cages où sont entassés les poissons d'élevage qui seront revendus à l'usine pour être transformés en filets, congelés et exportés.
Et voici ce que mangent les poissons...
Nous débarquons ensuite pour nous rendre dans un village habité par une minorité ethnique musulmane, les chams. On y accède par un joli pont suspendu, très long.
Tout au bout, de grandes maisons sur pilotis. Il ne faut pas être trop regardant sur la propreté, mais les enfants ont l'air ravi de nous voir.
Par contre, dans la rue principale, la mosquée est rutilante, d'un blanc immaculé! De tout petits commerces, le long de la rue, qui vendent de tout...
Au retour, passage obligé par la boutique où trône un beau métier à tisser. On voudrait nous faire croire que les tissus se font encore de cette manière ancestrale, mais…
Certaines petites écharpes, peut-être, mais beaucoup d'objets et de tissus me semblent "made in China".
Les sourires se font rares, contrairement aux endroits visités avant. Cette minorité musulmane ne m'a pas semblé accueillante, mais sans doute a-t-elle ses raisons...En tous cas, ça ne donne pas envie d'acheter.
De l'autre côté du fleuve, le Cambodge nous attend, mais ce sera pour une prochaine fois!