Gerberoy, la suite...
Sortons du jardin de Henri le Sidaner pour flâner dans les ruelles pavées du village...
La collégiale St Pierre du XIème siècle, monument historique, et la tour porte, vestiges des remparts.
Honte à moi, je n'ai pas photographié la maison bleue, la plus célèbre du village, datant des années 1600!
Dans la rue principale, briques et torchis cohabitent, un petit air de Normandie...
La brique rouge picarde se mêle aux colombages normands...
Une brocante,
La halle-hôtel de ville du XVIIIème siècle, le vieux puits,
Nous avons terminé l'après midi dans une demeure historique, le "Vidamé", où résidait le gouverneur nommé par l'évêque de Beauvais pour administrer les villages alentour.
Cette maison est ouverte au public car elle abrite un restaurant-salon de thé, et un jardin remarquable, le jardin des ifs.
Nous sommes accueillis par un couple charmant d'un certain âge, qui nous donnent quelques explications sur les lieux.
C'est dans cette pièce authentique, à l'imposante cheminée que vous pouvez déguster les petits plats du chef, où légumes et herbes du potager ont une place de choix.
Dans la cour, où nous avons pris un thé glacé maison aromatisé par la maîtresse des lieux, des petits tables sont dressées pour le goûter, il fait bon s'y poser et contempler ces lieux d'un autre temps, le bucher, l'ancienne écurie, cave à vin et à cidre...
Mais c'est derrère la maison qu'on découvre le jardin des ifs, qui a traversé les siècles.
L'art topiaire, qui consiste à tailler les arbustes en formes géomériques ou fantaisistes, a été très en vogue jusqu'au XVIIIème siècle, puis est passé de mode. Ce jardin est donc un des rares qui ait subsisté.
De très beaux buis, mais aussi 7 ifs, dont trois très anciens. C'est une entreprise spécialisée qui vient les tailler.
La star, c'est cet énorme dôme au bout de l'allée,
On peut s'y cacher, où même y prendre un repas en amoureux sur demande...
Charme de ces lieux où il faut prendre son temps, et s'émerveiller...
En contrebas, un potager en semi-permaculture
Et sur le côté, une roseraie toute récente, qui abrite plus d'une cinquantaine variétés de rosiers.
Gerberoy est un de ces petits villages qui auraient pu mourir, mais qui ont été réveillés par un prince charmant!
Bien sûr, certains diront que le tourisme nuit à la tranquillité des habitants, mais c'est le tourisme qui permet la conservation de notre patrimoine, qui amène un peu de vie, qui crée des emplois, et je n'ai vu ce jour-là que des promeneurs respectueux.
D'après mes recherches, sur environ 115 habitants, seulement 35 résidents y vivent à l'année... Mais je n'ai pas rencontré de vedette venue passer le week-end dans sa résidence secondaire! Le challenge est donc d'établir le contact entre tous les habitants pour garder une bonne ambiance de village.
J'espère que cette balade vous a plu
Et je vous souhaite une très belle semaine, profitons encore de l'été...